51 / Visibilité de masse : accessible pour les entrepreneurs du web?

Visibilité de masse : accessible pour les entrepreneurs du web? | Julie Rochon et Kim Auclair

Pas besoin d’être une vedette connue, une auteure ou l’initiatrice d’un énorme scandale pour qu’on parle de toi dans les médias traditionnels ou web de plus grande envergure!

C’est pas moi qui le dit, c’est Kim Auclair, consultante en communication Web, avec qui j’ai eu la chance de jaser de visibilité de masse. Parce qu’on ne se le cachera pas, voir son projet (ou soi-même) avoir une meilleure vitrine sur la place publique, ça peut vraiment aider à augmenter sa crédibilité, sa notoriété et… ses ventes à plus grande échelle. 

Tu te poses sans doute plusieurs questions à ce sujet: 

  • Est-ce que ton contenu, ton événement, ton ebook, etc. est digne d’une “nouvelle”? 
  • Si tu veux ouvrir ta première porte dans les médias plus traditionnels, dois-tu débuter avec les journaux locaux, radio et télévision communautaire, etc?
  • Comment faire pour les contacter et avoir l’air crédible à leurs yeux?
  • Comment peux-tu transformer ton contenu et “surfer” sur des événements qui pourraient t’ouvrir à des opportunités encore plus grandes?

On décortique tout ça ensemble, Kim et moi, durant cet épisode! 

Si ça te tente d’être sur la map cette année (ou du moins, de travailler “dans le but de”) c’est un épisode à ne pas manquer!

Mentionnés dans l’épisode

Transcription

Julie Rochon

Je suis contente de vous retrouver aujourd’hui pour ce nouvel épisode de Va te faire voir! Aujourd’hui, je reçois une invitée, Kim Auclair, qui est consultante en communication Web. Salut Kim. Ça va bien?

 

Kim Auclair

Oui, ça va bien. Toi?

 

Julie Rochon

Oui, merci! Kim, j’ai eu envie de t’inviter pour parler de visibilité de masse. Est-ce que c’est possible pour les entrepreneurs du Web? Parce que, on le sait, les gens cherchent toujours de plus en plus à être visibles. C’est difficile.

 

Julie Rochon

Mais j’aimerais ça que tu commences par te présenter un peu. Qu’est-ce que tu fais concrètement dans la vie? Comment tu peux aider tes clients?

 

Kim Auclair

J’aide mes clients à se mettre enfin sur la map. Souvent, c’est des clients qui ont déjà une forte présence sur les réseaux sociaux, puis qui veulent aller, comme tu le dis, à une masse de visibilité de masse. Moi, c’est dans les médias traditionnels. Donc, à leur donner une deuxième visibilité, à les rejoindre à un autre auditoire qui n’est pas nécessairement dans leurs cordes au départ.

 

Julie Rochon

Tu parlais aussi de la visibilité, il y a les médias traditionnels, mais il y avait aussi les influenceurs. Dans toutes les façons hors réseaux sociaux ou hors de nos réseaux à nous qu’on utilise habituellement comme entrepreneur, toi, ton but, c’est de les aider à briller, puis enfin, que les gens puissent comprendre, les découvrir de un, puis ensuite comprendre ce qu’ils ont à offrir. La visibilité en masse, c’est pour qui au juste? Parce qu’on a l’impression qu’il faut être une personnalité connue ou avoir quelque chose qui est accessible à un grand nombre de personnes. Exemple, je viens d’écrire un livre ou j’ai quelque chose à promouvoir qui est grand public. Donc ça s’adresse à qui? C’est quoi le profil des gens qui viennent vers toi?

 

Julie Rochon

Moi, j’ai développé une spécialité au niveau des travailleurs autonomes. C’est sûr que j’aime beaucoup placer les petites entreprises sur la map. Moi, personnellement, je rejoins le public que les agences de presse ne vont pas travailler nécessairement avec. Donc, on parle des travailleurs autonomes, puis des petites entreprises. Oui, la plupart des grandes entreprises qui vont aller voir des firmes de relations de presse vont avoir beaucoup d’employés, beaucoup de budget parce que quand on fait une campagne de presse, ce n’est pas seulement une partie, ça va être toute l’année. On va essayer de présenter différentes opportunités pour les clients, de faire parler d’eux, toujours pour améliorer l’image, pour faire une bonne présence dans les médias. Donc ça, ça va demander un suivi beaucoup plus régulier. Moi, je travaille avec les travailleurs autonomes et les petites entreprises souvent qui n’ont jamais eu d’apparition dans les médias. Ils veulent faire vraiment leur première campagne, comprendre comment travailler avec des journalistes, comprendre comment travailler avec des influenceurs aussi, aller chercher des opportunités de conférences, toujours pour gagner en crédibilité. Et non, il ne faut pas seulement avoir un livre ou quoi que ce soit. En fait, ce qui m’impressionne souvent, c’est que les travailleurs autonomes, on est tellement créatifs.

 

Kim Auclair

Toi, Julie, n’importe qui dans ton réseau, vous lancez plein d’affaires, mais on n’en parle juste pas ailleurs. Je suis comme « Mais tout ce que vous faites, on devrait en parler dans les médias, mais c’est sûr que vous êtes très créatifs, vous lancez plusieurs fois des affaires, mais si on réfère à Alexandra Martel qui a lancé beaucoup plus qu’un livre. Elle a lancé un livre, mais plein d’événements hyper rassembleurs. Il y a des choses là-dedans qui auraient pu être dignes d’une nouvelle. Souvent, mon travail, en fait, c’est que j’aime dire que moi-même, je dois créer la nouvelle. Si il n’y en a pas une, je dois la faire. Et quand on parle de créer une nouvelle, c’est de créer quelque chose pour qu’on parle de toi. Donc, un événement, un ebook, quoi que ce soit, de quoi qui est utile pour le grand public. Donc, je vois beaucoup de personnes qui lancent des choses hyper intéressantes, mais pour leur communauté, mais qui mériteraient quand même une petite mention dans les médias. Ça peut être commencé très local aussi, ce n’est pas obligé d’être la grosse shot.

 

Julie Rochon

Non, c’est ça. Parce que les entrepreneurs du web, je vais prendre un exemple. Moi, je suis « connue », je vais faire des guillemets, mais je suis quand même un peu connue sur le web, dans certains réseaux, mais personne dans ma ville me connaît. Zéro, pis une barre. Est-ce que le premier pas, si on veut ouvrir un peu la porte dans les médias, c’est justement d’aller vers des médias locaux où on peut déjà rêver « Mon Dieu, moi, j’aimerais ça qu’on parle de mon projet dans La Presse ou Les Affaires ou autre. » Est-ce que les gens, quand ils arrivent vers toi, ils voient déjà… Ils se voient déjà un peu « Wow!  Toutes les possibilités! » Ou ils ne savent pas et c’est toi qui leur dit « Regarde, on pourrait faire ça, ça, ça. » Ils ont peut-être peur à ce moment là. Oui, c’est ça.

 

Kim Auclair

Mais oui, les médias locaux, des fois, c’est bien de commencer un petit peu plus petit, surtout quand tu n’as pas d’expérience en entrevue, à vulgariser ton message, ça peut être bien. Quand je parle de plus petit, ça peut être des petits podcasts aussi. Commencer des petits podcasts, là après, tu montres un peu les médias locaux, ça va être parfait pour faire parler de toi localement pour commencer. Puis après, en fonction du message que tu as envoyé aussi, tout le temps du message, puis de ton histoire, là, on peut aller un peu plus haut. J’ai fait paraître beaucoup de travailleurs autonomes, de mes clients dans le journal Les Affaires, dans La Presse. C’est des gens qui sont tout le temps tout seuls, qui ont lancé un ebook, un sondage maison. Donc, ils ont été cités comme experts d’un sujet. Donc, les médias sont tout le temps à la recherche d’un expert, d’une personne qui va venir appuyer leurs propos, qui va venir détailler. C’est pour ça que les travailleurs autonomes ont leur place dans les médias, pour parler de leur expertise, pour parler de leur histoire aussi qui peut être inspirante. Tout part du message, de l’angle du message.

 

Kim Auclair

C’est sûr que si on veut Les Affaires, il faut être capables d’adapter notre message pour Les Affaires. On sent que le journal Les Affaires, puis le Journal de Québec, ce n’est pas du tout le même public cible. Donc, il faut raconter une histoire où le message qu’on peut faire passer, il faut être capable de l’adapter aux deux types de médias. Mais souvent, les gens avec qui je travaille, c’est des gens qui ont vraiment un message fort, très fort, qui ont quelque chose à raconter, une histoire. Ils se positionnent davantage sur un sujet précis pour se démarquer de leurs concurrents. C’est pour ça qu’on les envoie sur la place publique. Mais ce n’est pas vraiment parce que j’en ai des affaires que je vais nécessairement solliciter énormément.

 

Julie Rochon

Mais c’est une campagne de notoriété.

 

Kim Auclair

Ça donne un gage de crédibilité auprès de tes clients.

 

Julie Rochon

Est-ce que quand on vient vers toi, on doit déjà être en mode « Moi, je veux conquérir le monde. Parce que je pense à Alexandra Martel qui est très solide comme entrepreneure, qui sait où elle s’en va. Je pense aussi à Marisol Michaud, je veux dire, qui fonce dans le tas, qui ont peut-être des missions plus grandes que nature ou qui veulent avoir un grand impact auprès de plus de gens possible. Est-ce que tu as aussi des gens qui sont peut être plus gênés ou plus timides? Ils ne veulent pas nécessairement devenir des stars du Web ou sur les médias, mais ils ont juste à cœur de propager leur travail.

 

Kim Auclair

Généralement, c’est des gens qui veulent vraiment avoir de la visibilité. Ils sont déjà prêts à… Ils sont déjà sur la map. Moi, je les mets encore plus sur la map. Donc souvent, moi, je trouve que c’est beaucoup plus facile aussi de travailler avec des gens qui ont déjà différentes entrevues ailleurs, qui sont déjà capables de s’exprimer. Parce que c’est plus crédible auprès des journalistes. Donc, dans le fond, quand j’envoie l’information, le journaliste, ensuite, il va aller valider l’information, il va aller regarder à gauche, à droite, est-ce que cette fille là s’est déjà exprimée en public? Comment est-ce qu’elle se dégage sur le web et tout ça? Ça m’est arrivé de travailler avec des gens qui n’étaient pas prêts, mais moi, je les pensais prêts. Mais ils n’étaient pas prêts. Ça a donné, quand je les ai envoyés sur la place en entrevue, ça n’a pas bien fonctionné. Mais je pensais qu’ils étaient prêts. Des fois, pour être très transparente, c’est à moi aussi à faire attention à qui je choisis, à être encore plus sélective, parce qu’on le sent quand une personne est prête, puis elle n’est pas prête.

 

Kim Auclair

Emeline Manson, peut être que tu connais Emeline Manson, j’ai travaillé avec elle beaucoup dans ses débuts. Elle venait de se lancer, mais c’est une femme dans le domaine de la cybersécurité, c’est une femme qui s’exprime extrêmement bien, qui est belle, qui est présentable, tout ça. En fait, ça n’a pas été compliqué. On a fait un projet ensemble, puis j’ai saisi le mois de la cybersécurité. Bang! J’ai lancé la campagne, puis elle se ramassait la TVA nouvelles le lendemain. Elle a capoté. Ça a continué. Ça a continué durant tout le… En fait, c’est encore aujourd’hui incroyable, mais pendant plusieurs mois, parce que des fois, ils suffit juste d’un article ou d’une apparition qui en déclenche. C’est trouver le bon spot, voir des médias quand même puissants. On parle de cash, ça n’a pas d’impact, mais des fois, c’est juste une apparition dans le journal de TVA nouvelles, ou le Journal de Québec ou Montréal, toute la gang de Québecor. Ça se rend un peu à gauche et à droite, parce que tu rentres dans un réseau, puis là, il y a d’autres spots qui s’en viennent. Des fois, c’est de plugger à la bonne place aussi.

 

Kim Auclair

La plupart des gens à qui je travaille, dans Google, il y a plein de pages, mais il y a la page de Google principale. Puis quand tu t’en vas en haut, il y a « Actualités ». Moi, je dis souvent, mon travail, oui, mes clients sont hyper présents dans Google, mais quand je m’en vais dans la section « Actualités », ben, « nada ».

 

Kim Auclair

Mon but, c’est d’être dans l’actualité. Je dis souvent ça à mes clients. Tout le monde a sa place à mon avis, surtout si tu as une belle histoire, que tu as réussi à transformer ta différence en force, que tu as réussi à accomplir beaucoup de choses. Il y a toujours moyen d’inspirer les autres à en faire autant. Donc, ça peut être des belles nouvelles locales. Pour que ça soit un peu plus dans le Journal de Québec, c’est sûr qu’il faut être capable d’adapter sa nouvelle ou son expertise au grand public. Donc, il faut être capable de rendre son message encore plus de masse. Donc, si tu parles de graphisme, je ne pense pas que ça soit assez intéressant, mais qu’est-ce que tu peux faire, utiliser ta force de graphisme pour créer un projet porteur dans le cadre du cancer du sein.

 

Kim Auclair

Comment est-ce que tu peux transformer ton expertise, de l’amener dans une cause, créer quelque chose d’utile à grande masse? Ça, c’est intéressant.

 

Julie Rochon

J’aime ça. En fait, ce qui est intéressant, c’est que ça prouve que les travailleurs autonomes, la majorité, tout le monde n’est, pas tanné, mais les réseaux sociaux, c’est long, créer une communauté, c’est long, définir… Je disais à une cliente hier, si je convertis aujourd’hui grâce aux médias sociaux, c’est parce que j’ai été là très souvent en continu depuis plus de six ans. Je ne dis pas que ça prend six ans avant de fonctionner, mais c’est quelque chose de très long à travailler. Mais en même temps, ce que je comprends, c’est que d’avoir cette base solide, ce travail qu’on a fait au cours des derniers mois, des dernières années, ça peut vraiment nous aider si on va du côté des médias traditionnels. Toi, tu te sers de ça. Eux vont quand même jeter un œil pour voir ce qu’il y en est sur le web.

 

Kim Auclair

Oui, c’est vraiment… Moi, je l’ai fait très tôt dans mon parcours. J’ai commencé ma première entreprise en 2003, puis j’ai utilisé directement le premier titre que j’ai eu dans le journal local, c’est « Kim veut conquérir le monde de la pub. » Ça a pas rapport. C’était comme ça. Les titres, j’ai aucun contrôle là-dessus. Non, c’est ça. J’ai une photo de moi dans le journal de Métro en 2009 qui dit « Kim Auclair, contact virtuel, contact réel. » Je suis posée sur un mur de briques, j’ai quasiment l’air d’une prostituée. Ah oui? Mais j’ai aucun contact virtuel. Mais j’en ai un autre dans le Journal de Québec en 2013, en grosse page de cahier du dimanche. Kim Auclair, la bosse des affaires ». Elle est avec le grosse affaire. Bref, j’ai aucun contrôle. Je ne sais pas pourquoi je dis ça.

 

Julie Rochon

C’est drôle. Parce que dans le fond, tu as le contrôle sur le message que tu transmets, parce que ça, tu le travailles avec tes clients. C’est ta force aussi. Mais après, la façon qu’eux vont rédiger l’article ou les questions qu’ils vont leur poser durant une entrevue, c’est ça.

 

Kim Auclair

C’est le vrai travail du journaliste, c’est de travailler avec les informations que tu lui donnes. Mais un vrai journaliste ne va pas t’envoyer ses questions à l’avance, donc c’est à toi de connaître ton sujet, de contrôler ton message. Et tantôt, qu’est-ce que tu me parlais qui était intéressant, qui est vrai, oui, toi, tu as eu beaucoup de succès, mais ça fait longtemps que tu travailles là-dessus. Mais les médias traditionnels, c’est de l’organique aussi. Il y a deux façons, autant qu’on paye pour être visible sur Facebook, on peut payer des articles commandités dans différents médias pour assurer une visibilité. Moi, je ne veux pas me spécialiser là-dessus, mais c’est sûr que quand j’approche, j’ai des clients dans le domaine fitness et on a approché des médias, mais les médias voient ça un peu comme, tout ce qui est la perte de poids.

 

Julie Rochon

Ouais, c’est des messages…

 

Kim Auclair

Un message différent, c’est ça. Donc, ils voient ça comme la pub. Ok. Ils vont proposer à mes clients « Si tu veux vraiment avoir de la visibilité dans le média, paye.

 

Julie Rochon

Ok, comme un publi-reportage.

 

Kim Auclair

C’est ça, un publi-reportage. Donc, dans le fond, il va y avoir autant… On paye les influenceurs pour parler d’eux… Quand on veut avoir une retombée assurée, il faut payer. Mais les médias traditionnels, c’est de l’organique. Moi, j’ai commencé très tôt, on parle de 2003, il y a environ 10 retombées. Par année, il y a 10 médias qui vont parler de moi. Autant dans les médias traditionnels, des médias, c’est aussi depuis que j’affiche ma surdité. Je n’allais pas dire que je suis sourde, j’entends grâce à mes implants cochléaires. Et depuis que je partage ouvertement ce parcours-là, j’ai beaucoup d’entrevues en lien avec ça. Ça me permet de me vendre autrement. Mais ce qu’on ne pense pas aussi, c’est… Il y en a qui ont beaucoup de vues dans leurs podcasts, ils pourraient aller directement dans les journaux locaux pour parler de leurs podcasts, de qu’est-ce qu’ils ont accomplit et tout ça. Donc, plus tu commences tôt, mieux c’est, puis mieux ça aide à la crédibilité, à la notoriété. Je dirais que moi, ça me facilite beaucoup les choses. Pour me vendre, je ne sens pas que j’ai besoin de me vendre ou quoi que ce soit.

 

Kim Auclair

Oui, je suis beaucoup plus timide en personne. Je ne suis pas nécessairement la fille la plus communicatrice en personne sur le web.

 

Julie Rochon

C’est facile en ligne, hein!

 

Kim Auclair

Mais avec ce bagage de presse que j’ai, ça m’aide beaucoup. Je suis loin d’être Céline Dion, je suis loin d’être Danielle Heinkel ou quoi que ce soit. Mais j’ai quand même une longue feuille de route avec les médias. Le fait que je m’y suis pris très tôt, c’est organique. Donc, quand tu tapes mon nom dans Google, tu vas tomber dans les articles qui partent à partir de 2010, 2005, 2009, il y en a plein. C’est vraiment organique, ça ajoute une crédibilité. Ça arrive souvent quand je vais à la radio, récemment, il y a trois semaines, j’étais à FM 93. Justement, cette portion-là, moi, je connais l’animateur en ondes m’a dit Moi je ne connaissais pas Kim Auclair, mais partout je vois Kim Auclair, Kim Auclair.

 

Julie Rochon

Elle est dans l’onglet actualité sur Google!

 

Kim Auclair

C’est ça, carrément. C’est tout organisé. donc vraiment, c’est un peu ça qui m’a amenée. Moi, je l’ai faite pour moi-même, mais je n’ai pas une grosse entreprise. Vraiment une entreprise très simple, mais ça signifie que je suis capable de connaître un peu comment le travailleur autonome va être capable de prendre sa place médiatique. Mais vu qu’on crée la nouvelle, ça peut être plus long. Donc oui, je suis très transparente que quelqu’un qui n’a aucune présence dans les médias, mais qui a un beau message, il faut créer la nouvelle. Il faut la rendre intéressante. Donc, même si elle est intéressante, il faut formuler le message au contraire. Alors, si elle n’a pas lancé le livre, si elle n’a rien fait de tout ça, mais il faut créer quelque chose ensemble. Et donc moi, mon service, c’est oui, on essaie de déterminer quel angle de message on prend, qu’est-ce qu’on va créer pour ça, puis après on va lancer la campagne ensemble. Mais ça peut être long. Ça peut être long dans le sens que si je parle… Des fois, c’est très rapide. Exemple, Olivier Lambert, quand j’ai fait… On a démarré une campagne ensemble.

 

Kim Auclair

Quand j’ai fait la campagne, j’avais lancé ça lundi, mardi, il y avait déjà deux retours d’entrevues. Comme Alexandra Martel, quand on a fait sa campagne le média qu’on voulait le plus, c’était Les Affaires, mais ça a pris un mois. Donc, des fois, c’est une question de timing. Le sujet n’est pas bon pour L’actualité. Donc, non seulement il faut créer la nouvelle, mais il faut la coller avec L’actualité. Donc, en ce moment, la grosse tendance « Pénurie de main-d’œuvre », « Comment gérer les employés? », donc peut-être que c’est le temps de raconter, de donner des outils.

 

Julie Rochon

Oui, c’est ça. Si on a de la solution pour régler ça ou peut-être pas le régler, il faut l’atténuer. Oui, c’est ça. Parce que souvent, on entendait parler « Dans les médias, on crée un communiqué de presse, on sacre ça, on l’envoie à tout le monde. » Puis après ça, on se croise les doigts. Puis après ça, on chiale qu’il n’y ait pas personne qui nous rappelle. Mais dans le fond, ce que tu dis, c’est que chaque… sans nécessairement créer 25 communiqués de presse, mais tes envois doivent être ciblés. Est-ce que ça doit être un communiqué de presse ou vraiment tu fais aller tes contacts? Tu sais à quelle porte cogner pour avoir une réponse, parce que tu connais bien ton milieu.

 

Kim Auclair

Oui, mais c’est sûr que moi, j’ai des contacts à force d’envoyer des communiqués de presse. Il y a certains journalistes médias qui commencent à me connaître encore plus, surtout depuis 2020, parce que je commence à être beaucoup plus active là-dessus. Donc, c’est sûr qu’il y en a qui savent qui je suis, donc ça facilite les choses, ça facilite la prise de contact. C’est une question de pas juste envoyer le communiqué de presse. C’est une question de oui, envoyer le communiqué de presse à la bonne personne, mais de relancer. Donc, ce n’est pas juste envoyer, mais il faut que tu aies le guts de relancer la personne une semaine après, puis d’être cohérente. Moi, je fais beaucoup de relance. J’essaye de ne pas spammer mes journalistes, mais je fais de la relance. Le secret là-dedans, c’est beaucoup de relance, beaucoup de cohérence, de relance. Et c’est surtout cette portion là que les gens aiment moins. Ils veulent la visibilité, mais les relations de presse, c’est des relations, c’est de la confiance. Donc, il y a ma réputation là-dedans aussi. Je présente quelqu’un à un journaliste, le journaliste comme lui, je me sens mal parce qu’il y avait la cliente, elle m’en veut pas, mais la cliente qui était pas prête à aller sur la place, ça s’est vraiment mal passé sur l’entrevue.

 

Kim Auclair

Moi, je me sens mal d’avoir présenté ma cliente aux médias qui pensaient… parce que c’était vraiment un média très direct. Je pensais qu’elle était prête. Ma cliente, elle m’en veut pas avant tout parce qu’elle aurait dû… Moi, je pensais qu’elle était prête, mais moi, j’aurais dû être plus sévère envers elle, de dire « Est-ce que tu es vraiment prête? ». Je fais attention avec ça. Donc, il y a ma réputation qui est en jeu. Quand je présente un client à un journaliste, il faut qu’il soit prêt. Il faut qu’il connaissent son sujet. Donc oui, c’est vrai qu’avec certains journalistes, à force de les contacter, c’est toujours les mêmes que je contacte ou presque, mais ils me connaissent. Mais ceux qui ne connaissent pas, j’ai quand même une crédibilité à aller chercher. Et des fois, je n’en ai pas de retour aussi. Donc moi, je suis un peu stressée naturellement quand je n’ai pas de nouvelles. Je deviens un petit peu angoissée que j’ai fait quelque chose de pas correct. Mais souvent, c’est une relance. C’est vraiment la relance qui va faire la différence. J’aimerais ça que tout le monde, que les journalistes soient comme ça, qu’ils prennent le temps de dire « Je suis occupé. C’est pas un bon timing pour moi. » Donc, il y en a qui le font. Il y en a aussi, il y en a un qui m’a écrit il y a deux semaines, il dit « Kim, j’adore ce que tu fais. Quand je travaille avec toi, c’est du bonbon. Mais actuellement, j’ai aucun contrôle sur les nouvelles. » Puis là, ça fait plusieurs fois qu’il m’envoie des trucs, mais je voulais juste te le dire, j’ai aucun contrôle.

 

Julie Rochon

Ha c’est gentil au moins!

 

Kim Auclair

C’est ça, il me l’a dit, puis il m’a référée à une autre fille qu’il avait contactée justement. Mais c’est ça qui est difficile avec mon domaine. Moi, j’aime bien le dire tout de suite au départ. Généralement, mes clients ont trois ou quatre retombées avec moi. Moi, je veux être satisfaite de ce que je fais, mais je ne peux pas dire que ça veut dire que tu vas être à TVA, tu vas être à Salut Bonjour. » Je suis comme l’entremetteuse des médias. J’ai toujours peur de structurer son message. Et c’est ça qui est difficile, même si les clients avec qui je travaille ont des résultats, même si j’en donne plus ou moins, aussi, parce que je veux que ça marche. Mais oui. Ce n’est pas le mot final. Et puis, si tu veux, ça revient au même que la publicité, en fait. Si tu veux vraiment avoir une visibilité demain, paye. Le prix, ça va être 10 000 $, 8 000 $, beaucoup plus cher que mon accompagnement. Si tu veux avoir un article paye, mais que la publicité inspire la confiance. Il y a tout un mélange des deux.

 

Julie Rochon

C’est parce que rendu là, il faut que tu payes des gens qualifiés aussi pour faire de la pub. En tout cas, je pense qu’on est de plus en plus dans une ère où on se méfie de la pub. Toutes les opportunités sont là, les bloqueurs de pub, même dans les journaux ou n’importe quoi, on ne porte pratiquement pas attention. Tandis que l’organique, tu l’as nommé, plus on entend parler de toi petit à petit, ce n’est pas nécessairement… Je vais refaire le parallèle avec La Voix, les chanteurs ou peu importe, n’importe quelle télésérie, personne ne les connaît, puis le lendemain, ils sont des superstars. Mais ça se peut qu’on les oublie aussi vite après.

 

Julie Rochon

Donc l’organique, ça permet de tranquillement entrer dans la tête des gens, d’y rester. La journée où justement, on va aller dans les plus hautes sphères, ce que moi j’appelle les médias traditionnels, selon moi, c’est comme une étape de plus dans la notoriété. Il y a déjà quelque chose qui a été créé en bas, même si ça ne fonctionne pas du premier coup ou qu’il n’y a peut être pas autant de retombées que voulu, la personne, elle n’attend pas après ça pour vivre de son entreprise. Tu n’as pas des clients qui ne vivent pas de leur entreprise encore, qui se disent « Je veux être dans les médias parce que je veux devenir populaire ». Ce n’est pas ça le but.

 

Kim Auclair

C’est long. C’est vraiment long. J’ai adoré la comparaison avec La Voix, c’est parfait. Les artistes sont les meilleurs exemples. Ils ont commencé dans le bas, dans le sous-sol, ils exercent leur art pendant longtemps. Des fois, ils vont utiliser, ils vont bâtir leur communauté sur les médias sociaux pour se faire connaître. Autrement, ils ne seront pas sur la place publique. Mais là, ils participent à un concours. Du jour au lendemain, on a l’impression qu’ils deviennent stars. Autant j’envie ces gens là, autant j’aimerais ça moi aussi avoir ce stunt là. Mais quand tu ne viens pas du milieu, quand tu n’es pas dans ce milieu là, quand tu n’es pas dans… Quand tu n’as pas le réseau pour ça, tu dois tout faire ses chemins par toi-même. J’aime bien la coopération avec l’artiste parce que La Voix, oui, il va avoir énormément de visibilité, mais après, une fois qu’il va être sorti de là, c’est encore lui à travailler pour rester là. Ça s’aligne bien avec les sujets que tu as abordés récemment. Qu’est-ce qu’on doit faire pour toujours être visible, mais en même temps, être visible n’apporte pas d’argent. Donc, ce n’est pas parce que tu es visible que tu es nécessairement riche. On peut encore parler des artistes qui ont énormément de succès dans le monde, mais ça ne veut rien dire. Alors, ça facilite les ventes.

 

Kim Auclair

Oui. Ça facilite les ventes, facilite les approches. Ça donne un élément de notoriété sur ton site web de dire que tu as été dans tel ou tel média. Mais comme tu dis tantôt, la publicité, on est tanné. En fait, c’est facile de l’avoir. Si tu veux être visible avec la publicité, tu payes sur Facebook ou tu payes une pub dans un journal, ça va te coûter des fortunes. Mais encore là, il faut que ta stratégie soit… Ça, c’est difficile pour moi de travailler avec des gens qui ont comme un marketing à côté. Moi, je ne suis pas une fille de marketing, je suis une fille de communication. La différence entre les deux est super profonde, c’est que le langage marketing et le langage de la communication va être complètement différent. Mais si tu as une campagne de pub, juste tu fais juste de la pub depuis plusieurs années, exemple, le domaine de la perte de poids. La personne envoie un message « perte de poids, régime », ça, d’un côté. Là, moi, j’essaie de la positionner plus en tant qu’humaine, consciente, capable. Que les deux départements ne communiquent pas ensemble.

 

Kim Auclair

C’est très difficile. Donc, il faut vraiment une sorte d’équilibre entre la pub, entre le traditionnel, entre sa présence sur les réseaux sociaux. Tout ça, ça fait un tout. Mais il ne faut pas être fake aussi, parce que c’est facile de manipuler les médias, de créer sa propre histoire. Donc, c’est sûr que si on se lance dans « Je veux être célèbre du jour au lendemain, je vais écrire moi-même une histoire. » Ça va avec le karma, ça revient tout le temps. J’en ai vu plein d’exemples, le karma revient tout le temps.

 

Julie Rochon

Oui, c’est clair. Je pense à un certain chef cuisinier qui était dans plein d’émissions, puis du jour au lendemain, on a découvert que tout était faux. On était « Oh mon Dieu! » C’est ça, mentir, ça ne sert à rien. Même travailler l’information, j’en vois desfois sur les médias sociaux qui disent une chose, mais dans la réalité, on sait que ce n’est pas ça. L’affaire, c’est que c’est un petit monde, l’entrepreneuriat du Web. Tout le monde se parle, c’est comme une grosse machine à café. On est tous en pause café constamment, puis on se parle. Je pense que si on n’est pas 100 % nous-même, puis on n’est pas 100 % transparent dans ce qu’on veut, de un, ça va peut-être juste nous attirer la mauvaise clientèle, mais les mauvaises opportunités aussi. Je pense que les gens, avant d’aller travailler avec toi, d’aller dans les médias traditionnels, doivent avoir fait un travail sur eux, sur qu’est-ce qu’ils veulent vraiment démontrer de leur personne, puis de leur expertise.

 

Kim Auclair

Oui, exact. Je pense que tu viens de toucher la petite corde. Moi, j’aime travailler, mais ça se peut des fois, c’est peut-être mon gut que je sais qu’est-ce que je suis capable de détecter les personnes. Mais des fois, il y en a des personnes qui ont vraiment un bon message. C’est l’fun de travailler. Mais tu sais, il faut quand même le site web, il faut que tous les messages soient clairs. Imagine un journaliste, un recherchiste, il voit ton nom pour la première fois, puis même en personne, on fait tout ça, on va le stalker, on va aller chercher aussi ces personnes là. Donc, on va essayer de fouiller, on va faire un recherchiste de nous. Les journalistes, c’est la même chose, surtout dans une ère où est-ce que les informations sont fake, on est dans une ère où il y a des fausses nouvelles si on peut dire. Alors là, il y a des gens qui sont engagés pour vérifier l’information. Alors, nos chers médias, oui, il faut avoir le bon message au bon moment. Et il faut être sincère dans ce qu’on veut clarifier. Donc peut-être qu’une personne a vraiment un beau message à faire passer, mais peut-être pas tout à fait prête parce qu’elle est encore dans l’excitation de « Je veux être visible, je veux être présente, je veux être partout. » C’est peut-être pas le bon moment. Moi, personnellement, j’ai beaucoup plus de facilité à travailler avec des gens qui ont déjà un terrain de prêt.

 

Julie Rochon

Je pense que c’est une passe, comme on a tous au début, toi et moi on est passées par là aussi, où on était littéralement partout, tout le temps. On voulait être visibles, on se disait « C’est de même qu’on va vivre de notre entreprise, ça va être bien plus facile. »

 

Kim Auclair

Ça demande énormément d’énergie.

 

Julie Rochon

Oui, ça tire du jus, mais en même temps, c’est bien le fun d’être connu. Si personne ne prend tes services ou achète tes produits, je veux dire, tu es juste une figure qui est reconnue, mais ça te donne quoi de plus? Je pense que quand on embarque dans l’aspect « Je veux avoir de l’air crédible, je veux me positionner, je veux que les gens… » Je répète ça sans cesse à mes clients, « au-delà de la visibilité, ce qu’on veut, c’est que les gens associent ton nom à ton expertise. » Une fois que ça, c’est fait, le reste est tellement plus simple. Tu pourrais danser sur TikTok, les gens s’en foutraient, ils se souviendraient quand même c’est quoi ton expertise.

 

Kim Auclair

On parle beaucoup de positionnement. Tu viens de parler de positionnement, les médias permettent de te taguer encore plus. Une des raisons pour lesquelles les entreprises vont utiliser les relations de presse, c’est justement pour faciliter encore plus le positionnement. Un changement de positionnement, un changement d’expertise, se faire reconnaître pour un sujet. Donc, si vous êtes déjà connu là-dessus, puis après on vous amène sur les médias pour encore plus valoir votre expertise, ça permet de sortir du lot de toute votre concurrence. Donc, ça m’arrive qu’il y ait des clients qui viennent me voir, « mais pourquoi on parle? » Moi même, j’ai cette réaction avec transparente; pourquoi ils ont invité telle personne? Ils ne l’ont pas contacté? C’est parce que cette personne était invisible auprès du réseau de journalistes. Il faut créer ces contacts. Je donne un exemple. Moi, j’ai été en fait Radio-Canada, Gérald Fillion, peut-être que certaines personnes ne connaissent pas tout ça, mais Gérald Fillion est quand même un animateur économique connu. Moi, je le suivais sur Twitter, dans l’ère de Twitter, depuis plusieurs années. Et quand on avait l’émission dans les débuts Dans l’oeil du dragon, je suis moins active, je ne l’écoute plus.

 

Kim Auclair

Mais dans les deux premières années, j’étais vraiment très, très fan de cette émission là. C’est juste que je n’écoute plus la télé maintenant. Mais, je suis très fan de cette émission là. Et je tweetais énormément. Donc, je commentais tout ce qui se passait dans cette émission là. Et j’avais les dragons, François Lambert, j’avais aussi Gérald Fillion qui échangeait avec moi. Et ensuite, j’ai contacté quand j’ai lancé mon livre en 2017. J’ai contacté Gérald Fillion, je lui ai dit « Là, je lance un livre ». Il m’a clairement répondu : « Kim, ça fait longtemps que je te suis sur les médias sociaux, tu es cohérente, ça me fait plaisir de faire un reportage sur toi ». Mais, il y en a d’autres qui m’ont dit… suite à ce reportage là, il y en a d’autres qui sont venus me voir dans mon réseau. « Comment tu as fait pour aller là? Ça fait plusieurs foisque je le contacte, ça ne marche pas ». J’ai de la misère à dire « Pourquoi? » mais en même temps, j’ai pas rien fait. C’est juste que j’ai été cohérente dans mes propos. J’ai gardé contact avec la fille du reportage, donc on se relance tout le temps la ligne. C’est sûr que ce que je dis n’est pas aussi peut être pas, ils ont déjà parlé de moi, ils vont essayer de trouver un nouvel angle. Mais ce contact là, autant que tu dois le faire, mais tu dois le garder aussi. Oui, l’entretien. C’est ça, c’est des relations. C’est très similaire aux médias sociaux. Si on parle des conférenciers, Mélissa Normandin-Roberge, ou des personnalités du Web comme Karine Champagne, c’est des grandes personnalités dans le développement personnel.

 

Kim Auclair

Mais c’est un réseau en même temps. Mais eux, ils s’adressent à une grande masse. Ils ont voulu aller plus loin. Karine Champagne, qui est une ancienne journaliste et qui, elle, est beaucoup plus dans les médias. Mais il y en a d’autres là-dedans, ils n’ont aucune présence dans les médias. Mais en tout cas, c’est difficile à dire, c’est juste une question de réseau. Il faut que tu fasses ta place, il faut que tu donnes confiance des gens. C’est la même chose avec les journalistes. Qu’est-ce qui va augmenter tes chances? C’est parce que tu as créé une relation avec eux avant de demander quelque chose.

 

Julie Rochon

C’est ça, ce n’est pas à froid. On donne souvent… Ce n’est peut être pas un très bon exemple, mais dans un bar, quelqu’un t’approche, « Viens t’en chez nous », ça se peut que tu dises… » « Peut être que tu vas dire oui, mais peut-être qu’il y a plus de chances que tu dises non. » C’est la même chose. On oublie de cultiver ces relations là. Je pense que les gens qui nous écoutent présentement, qui sont en train de travailler leur visibilité juste sur les réseaux sociaux, qui ont de la misère. Moi, je n’arrête pas de répéter, prenez le temps de jaser avec les gens. Il y a les stories Instagram qui existent, c’est tellement plus facile parce que c’est du one on one en privé. Sur LinkedIn, les gens adorent discuter en-dessous des publications. Il y en a plein de façons de créer des contacts, mais il faut juste pas le voir comme une lourde tâche. Je n’ai pas eu à faire « OK, mais si ton objectif, c’est de donner des conférences ou de sortir un livre. C’est aujourd’hui que ça se prépare, ce n’est pas la veille de ton lancement.

 

Kim Auclair

Tu as raison. Si on parle à Alexandra Martel avant que ça explose, surtout l’année passée, ça a explosé énormément. Il y a une histoire derrière ça, elle a travaillé fort. Moi, je suis repartie à zéro, j’ai eu mon moment de gloire, si on peut dire plus, 2011, 2013, 2015, ça a été quand même été mes années les plus fortes. Où est-ce que j’ai vraiment eu, beaucoup plus dans la sphère entrepreneuriale, beaucoup de reconnaissance. Après, je me sentais plus tranquille. Puis, 2017-2018, j’avais l’impression d’être comme morte, si on peut dire. Ça a joué avec mon ego énormément parce que du jour au lendemain, j’ai dû accepter que je repartais à zéro. J’ai trouvé ça difficile. J’ai trouvé ça très difficile. Puis après, je suis remontée en 2020, beaucoup plus en lien avec mon handicap, ma surdité. Ça a été une façon pour moi de… J’en parlais juste pas, mais de me mettre de l’avant, de faire passer… d’avoir un nouveau message à faire passer. Mais il faut se donner le temps aussi de, comme tu dis, pas juste être visible pour être visible, mais être visible pour les bonnes raisons, puis apprendre à gérer son énergie autrement.

 

Kim Auclair

Parce qu’ il y en a qui sont bons d’être vendeurs, d’être partout à la fois, mais on a une famille, on a une vie aussi. Ça donne une certaine adrénaline aussi que quand on obtient quelque chose de vraiment hot, on dit « what’s next? », tu as le goûte d’être partout. Mais comme tu dis, il faut apprendre vraiment à… Ça ne sort pas du jour au lendemain, mais il faut apprendre à gérer. Et même avec les médias traditionnels, on va avoir ce feeling, si ça a marché une fois, ça a donné beaucoup de visibilité. « What’s next? » Mais c’est juste de dire « OK, calme-toi ». Moi, je préfère ça, mais il y en a, je sais qu’ils n’aiment pas se calmer, ils vont être partout. Mais quand on vit un épuisement, on le sait quand arrêter. Il faut faire comme un équilibre. Autant les médias sociaux, autant quand est-ce qu’on va contacter les médias. Donc, il n’y a pas de tout le temps contacter les médias à chaque semaine.

 

Julie Rochon

Ça ne sert à rien.

 

Kim Auclair

Une fois, deux fois par mois, une fois, non. Mais en fait, si tu lances un projet à chaque semaine, c’est sûr que ça fait beaucoup. Mais ça pourrait être… Il faut tracer une histoire. Kim Auclair lance son premier livre. Kim Auclair, j’avais… animé mon émission de radio en 2016. Kim Auclair à la radio, Kim Auclair lance son premier livre. Kim Auclair conférencière…. On peut suivre les étapes.

 

Julie Rochon

Comme les milestones. Dans le fond, on suit ton parcours entrepreneurial. Avec la nouvelle, on peut le suivre.

 

Kim Auclair

À chaque fois que les gens oublient, il y a beaucoup de travailleurs autonomes, ils gagnent des concours, ils gagnent des choses, mais ils peuvent contacter les médias locaux, juste pour dire « J’ai gagné telle chose ». Puis là, ça fait une petite trace, ton nom, il circule. Donc à chaque fois que tu remets un prix, à chaque fois que tu fais quelque chose qui est pour une bonne cause, c’est sûr qu’il y a beaucoup de podcasts actuellement, mais combien de podcasts sont dans les médias? Il n’y en a pas tant que ça. Donc ça, c’est ça. C’est tout des petites choses. Ça apporte beaucoup de reconnaissance, ça apporte beaucoup de…

 

Julie Rochon

De confiance aussi peut-être pour la personne.

 

Kim Auclair

De confiance. Un petit bout de confiance. C’est fun, c’est des bons moments, mais il faut savoir trouver une sorte d’équilibre entre tout ça.

 

Julie Rochon

Merci Kim, c’était vraiment tellement intéressant. Je pense qu’on aurait pu parler pendant 4h de ce sujet là, tu reviendras! Justement, où est-ce que tu es la plus active, peut-être sur les médias sociaux si on veut commencer à te suivre, pouvoir échanger de façon informelle avec toi ou même communiquer avec toi plus directement si on veut être sur la map?

 

Kim Auclair

Oui, pour aller voir mon site web kimauclair.ca, tout est pas mal là. Sinon, moi, je me suis calmée beaucoup avec les réseaux sociaux. C’est drôle que je vais être tantôt active Facebook, tantôt Twitter, mais Instagram va être une porte d’entrée. Instagram, pour commencer, je fais des petites stories, mais je suis de plus en plus active tranquillement. Je remonte tranquillement.

 

Julie Rochon

Parfait. En tout cas, j’invite les gens à découvrir ton univers, à venir connecter avec toi. C’était un plaisir de t’avoir sur le podcast. Merci de ta présence.

 

Kim Auclair

Merci à toi Julie. Merci. Bye. Bye.

 

Kim Auclair, consultante en communication web

Isaël Morin - Podcast Va te faire voir

Kim Auclair accompagne les entrepreneurs à se mettre enfin sur la map en faisant connaître leur histoire et leur expertise unique auprès des médias et des influenceurs afin qu’ils gagnent en visibilité, en notoriété et en crédibilité. Elle réalise aussi des outils de communication pour sensibiliser la population à la surdité.

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Salut, moi c'est Julie Rochon!

Julie Rochon animatrice podcast Va te faire voir

J’utilise des stratégies d’affaires et de communications numériques pour aider les travailleurs autonomes, les PME et les OBNL à améliorer leur positionnement, leurs offres, l’efficacité et la rentabilité de leurs processus et leurs communications et visibilité sur le web et les réseaux sociaux.

Mes client.e.s sont motivé.e.s à avoir une entreprise et/ou des projets qui leur ressemble pour avoir plus de fun et attirer de meilleurs clients. Je travaille actuellement uniquement en 1-1 avec mes clients, donc mon approche et mes conseils sont toujours personnalisés. Je déteste les formules toutes faites qui vendent du rêve.

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