Est-ce que la qualité doit toujours primer sur la quantité? | Podcast Va te faire voir par Julie Rochon

Mon modus operandi depuis des années est connu : qualité avant quantité

Je l’utilise quand je parle de clientèles, d’offres, de followers, de plateformes, de visibilité, etc.

Dans l’épisode d’aujourd’hui je t’explique pourquoi, dans ma vie d’entrepreneure et dans celles de mes clients, ce n’est pas toujours le cas.

Dans les premières années on est majoritairement dans le quantité : on veut être partout, aider tout le monde, être vus sur toutes les plateformes. C’est normal, on teste, on apprend, on analyse.

Mais vient un temps où, après quelques années, on peut se permettre de faire des choix reliés à la qualité.

Un épisode 100% déculpabilisant, que tu sois plus du type qualité ou quantité. 😉

TRANSCRIPTION DE L’ÉPISODE

Salut tout le monde, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous jaser de qualité avant quantité, mais peut-être de remettre les pendules à l’heure par rapport à ce que je dis depuis des années. Qualité avant quantité, vous le savez si vous me suivez depuis un certain temps, que ce soit sur le podcast ou peu importe, dans mes publications, mes réseaux sociaux, etc. Je vais souvent parler de prioriser la qualité sur la quantité. Donc, au niveau de la clientèle, au niveau des offres, de la communauté, de nos followers, du type de plateforme qu’on va utiliser, de la visibilité, puis même de l’argent. Est-ce que ça peut s’appliquer à l’argent? Peut-être pas, mais bon. Je vous explique pourquoi est-ce qu’au final, je ne crois pas que la qualité doit TOUJOURS primer sur la quantité.

 

Qualité vs quantité : l’éternel combat

Je vais faire le parallèle parce que je veux rebondir sur une publication dont on m’a beaucoup parlé de ma chère Alexandra Martel que j’adore, qui avait fait un post ou une infolettre où, je ne me souviens plus c’était quel format, où elle disait que c’était mieux la quantité que la qualité.

Si vous saviez le nombre de personnes qui m’ont fait suivre son contenu! Je suis comme « Oui, je l’ai vu. Tout le monde était comme « Mon Dieu, tu n’es pas fâchée qu’elle dise ça? » Non, j’étais d’accord avec elle. J’étais d’accord avec elle parce qu’elle a apporté un point que moi, je n’ai pas nécessairement apporté parce que la clientèle à qui je m’adresse habituellement, ce n’est pas nécessairement une clientèle qui débute ou c’est une clientèle qui a quand même une certaine expérience en arrière de la cravate, je vais dire ça comme ça.

Donc, je vais vous expliquer pourquoi je dis qualité avant quantité, même si ça ne peut pas toujours être appliqué. Au début, quand on débute en entrepreneuriat, puis quand je dis qu’on débute, ça peut être la première année, ça peut être les trois premières années, il n’y a pas un timeline précis qui dit « débutant ou autres, c’est un certain nombre de temps. » Quand nous, on est dans les débuts, on est nécessairement dans la quantité, comme Alexe disait.

On est partout, on aide tout le monde, on publie tout le temps. Moi, je l’ai fait en masse à mes débuts, je me trouvais gossante. En fait, je ne me trouvais pas gossante. J’étais partout, j’étais de toutes les conversations. J’étais too much, mais sans nécessairement le savoir. Jusqu’au jour où il y a quelqu’un qui m’a dit… Je suis rentrée dans un groupe Facebook à l’époque et puis, il y a quelqu’un que j’aimais bien, avec qui je jasais souvent, qui m’a dit « Bon, t’es ici en plus! Puis là, j’ai fait « OK ». Je me suis même questionnée sur la validité de me trouver partout.

Dans le fond, c’est pas mal là que j’ai décidé d’intégrer un petit peu plus de qualité que de quantité dans ma façon de penser. Parce que là, j’étais partout, je me faisais taguer partout. Moi, j’étais contente parce que j’avais de la visibilité, on me connaissait, on me reconnaissait. Les gens ont rapidement associé mon nom à mon expertise à l’époque. Justement parce que j’étais hyper active. J’étais sur toutes les plateformes, je publiais partout. Encore aujourd’hui, c’est le cas, mais d’une façon beaucoup plus modérée. Parce que quand on commence, on veut nos premiers clients, on veut se faire connaître, on veut se distinguer. À l’époque, il y a presque sept ans, il y avait quand même beaucoup moins d’entrepreneurs en ligne.

 

Toujours plus pour mieux faire comprendre

Maintenant, c’est encore plus difficile d’avoir de la visibilité, de se faire connaître, de se faire reconnaître. Donc, des fois, on n’a pas le choix d’être dans la quantité pour réussir à prouver notre point, à nous faire reconnaître, à se faire entendre dans le fond, à ce que les gens comprennent notre message. Ça devient normal d’être dans la quantité parce qu’on va tester des approches, on va apprendre des choses sur le fonctionnement de toutes les plateformes, on teste des formats, des contenus, tout ce qu’on peut tester, on le teste et on analyse. Quand on analyse, on va revoir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, donc on va se remettre à tester des choses. C’est long. Ça prend du temps avant d’avoir un certain nombre de données qui nous permettent de déterminer ce qui fonctionne, de ce qui ne fonctionne pas ou de ce qui fonctionne peu. C’est sans parler des changements d’idées qu’on va avoir en cours de route, les repositionnements. Le travail est souvent à refaire à ce moment là, parce qu’on doit changer quelque chose dans la perception des gens ou dans ce qu’ils connaissent déjà de nous, comme quand je suis passée de faire des réseaux sociaux, faire de la création de contenu, rédiger des sites web et compagnie au côté formation, puis au côté accompagnement.

À chaque fois, j’ai dû redoubler d’efforts pour faire en sorte que les gens oublient… Pas qu’ils oublient, mais qu’ils me voient différemment de ce qu’ils m’avaient toujours connu. Parce que la première idée est toujours celle qui reste dans la tête des gens. Je parle encore à des gens aujourd’hui qui comprennent ce que je fais maintenant, mais qui me parlent encore de la fille en visibilité web d’il y a sept ans. C’est correct parce que je ne renie pas ça. Ça fait quand même partie de mon quotidien encore aujourd’hui avec mes clients, mais ce n’est pas sur ça que je veux être reconnue. À force d’être partout, de tester, de me faire taguer, d’avoir toute la visibilité… Ça, c’est le fun. C’est le fun, la visibilité. J’en ai parlé aussi un peu dans l’épisode avec Kim Auclair. À un moment donné, c’est bien quand on a le spotlight sur nous, mais on réalise qu’après, quand le spotlight s’en va sur quelqu’un d’autre ou qu’on devient peut-être moins en demande, on prend une méchante drop, parce qu’au niveau de l’estime de soi, ça fait comme du jour au lendemain, un peu comme si on était la saveur du mois.

C’est pas super agréable à vivre. Je dis pas que je l’ai vécu de cette façon là, mais il y a toujours un moment où ça se peut que vous soyez vraiment cool, hot, partout, que tout le monde parle de vous autres, mais ça ne va pas durer toute la vie. Ça, déjà, d’en être conscient, puis oui, d’apprécier si c’est le cas, parce que vous êtes partout, vous êtes vraiment dans la quantité, vous allez chercher le plus possible de gens, de clients, d’argent, peu importe, c’est parfait. Tout est parfait.

 

Quand revenir à l’essentiel devient nécessaire

Mais vient un temps où, après quelques années, on peut se permettre ou ça devient même quasiment comme une obligation, mais ça devient nécessaire de faire des choix qui sont reliés à la qualité. En ce sens là, la grande majorité des gens avec qui je travaille ont déjà délaissé la quantité. En tout cas, le focus est plus sur la qualité que la quantité. Soit parce qu’ils ont testé, ils ont vécu ce qu’il y avait à vivre dans la quantité, c’est parfait, mais souvent ils veulent revenir à quelque chose de plus simple, avoir une vie professionnelle bien remplie, mais pas se brûler, pas être…

Ok? Parce qu’être partout, être dans la quantité, créer plein de contenu, puis tout ça, je veux dire, ça tire du jus. Donc à moins d’avoir bien de l’argent qui rentre, d’être en mesure de déléguer plein d’aspects de votre entreprise à d’autres personnes, à d’autres professionnels, comme travailleurs autonomes, on est pris pour gérer ça soi-même. Puis c’est ça, vient un moment où on va se dire « Je vais faire des choix. »

Donc, qu’est-ce que je veux aujourd’hui? J’aimerais avoir des meilleurs clients. J’aimerais avoir moins d’offres parce que là, je me suis éparpillée, mais mes offres vont être plus ciblées, vont être plus nichées avec une clientèle un petit peu plus spécifique. Je ne veux pas dire que je vais aider, je donnais comme exemple l’autre fois dans un podcast où j’étais invitée, mais je ne veux pas juste m’adresser au travailleur autonome unijambiste avec un bras dans le front, qui ont entre 37 et 37 ans et demi. Ça n’a aucun sens. Mais on va quand même essayer de nicher un petit peu plus pour que les gens aient une idée beaucoup plus spécifique aussi de ce qu’on fait et à qui on s’adresse.

Est-ce qu’on veut aussi peut-être accepter d’avoir une plus petite communauté? Se dire que c’est correct, qu’on est capable de vendre quand même, de vivre de notre entreprise, même si on a une plus petite communauté. Pourquoi? Parce qu’on a des followers qui sont engagés. On a vraiment la bonne clientèle qui nous suit, les bonnes personnes. Ça ne veut pas dire qu’ils sont nécessairement prêts à convertir en clients tout de suite, mais on sait que le portrait des gens qui nous suivent, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans l’infolettre, peu importe, ils sont là pour les bonnes raisons. Tandis que c’est sûr que quand il y a une plus grande communauté, c’est dilué, puis nécessairement, il y a des gens, surtout avec les gratuités et compagnie, ça peut nous attirer des gens qui veulent juste du « gratis », comme on dit. C’est moins intéressant. Mais ça, c’est personnellement, encore là, si vous autres vous êtes dans la quantité, dans tout ça encore aujourd’hui, puis même si vous êtes plus dans les débuts, c’est parfait. Il n’y a pas une façon de faire qui est meilleure qu’une autre. C’est totalement parfait. Mais moi, je parle pour moi et pour pas mal de mes clientes aussi.

 

Amorcer sa propre réflexion sur le sujet

C’est sûr que comme c’est dans mon discours, je vais attirer aussi des gens qui sont dans le même mood que moi par rapport à ça, avoir une business plus simple, revoir nos priorités. On va aussi peut-être choisir d’être sur moins de plateformes ou de trier nos options de visibilité, puis de mettre nos énergies où ça compte vraiment. Où est-ce qu’on est capable de dire « OK, voici mes actions, j’ai analysé ces actions, voici les résultats, parfait. » Est-ce que même si tout le monde est sur Instagram, est-ce que c’est pour moi Instagram? Est-ce que j’aime ça? Est-ce que ça convertit? Vous comprenez? Même chose pour LinkedIn, même chose pour l’Infolettre ou peu importe. Il y en a qui convertissent zéro dans les Infolettres, il y en a qui convertissent zéro dans Instagram. C’est correct, c’est différent pour chaque personne. Si moi je dis que je réussis à convertir majoritairement dans mon infolettre, puis mes stories Instagram, c’est parce que c’est aussi là que je suis la plus constante, la plus ouverte, la plus transparente. Mais je me permets aussi dans ces endroits là, qui sont un petit peu plus secrets, ce n’est pas dans le feed public ou sur quelque chose de public. Souvent, je vais me permettre de dire ou d’expliquer des choses ou de donner des primeurs qui font en sorte aussi que les gens qui sont là sont mieux ciblés.

Donc qualité avant quantité, oui, mais ce sera encore mieux, pour intégrer ça dans ta façon de voir les choses quand tu vas avoir vraiment plus mûrement réfléchi à ce que tu veux vraiment, que tu auras des buts précis à atteindre, puis que tu auras pris le temps de voir c’est quoi tes options. Là, puis peut-être même pas encore à 100 %, mais tu vas pouvoir miser davantage sur la qualité que la quantité.

Mais je te dis que ça devra être ton choix, pas celui de quelqu’un d’autre. 

Salut, moi c'est Julie Rochon!

Julie Rochon animatrice podcast Va te faire voir

J’utilise des stratégies d’affaires et de communications numériques pour aider les travailleurs autonomes, les PME et les OBNL à améliorer leur positionnement, leurs offres, l’efficacité et la rentabilité de leurs processus et leurs communications et visibilité sur le web et les réseaux sociaux.

Mes client.e.s sont motivé.e.s à avoir une entreprise et/ou des projets qui leur ressemble pour avoir plus de fun et attirer de meilleurs clients. Je travaille actuellement uniquement en 1-1 avec mes clients, donc mon approche et mes conseils sont toujours personnalisés. Je déteste les formules toutes faites qui vendent du rêve.

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